C’est une bonne nouvelle : les métiers du numérique sont en forte croissance. A tel point que certains parlent d’une 3ème révolution industrielle. Et les chiffres sont là : en 2018 le secteur numérique représentait 447 000 salariés dans près de 29.000 entreprises. Les chiffres d’affaires de ces entreprises représentait près de 56 milliards d’euros. Avec bien sûr de grandes différences dans le profil de ces entreprises mais les emplois sont là : c’est une évidence !
Des emplois pas que dans l’informatique.
La digitalisation mondiale créé des emplois dans les métiers de l’informatique bien sûr, mais pas seulement. De la conception de capteurs intelligents à l’exploitation de matériaux spécifiques, de la gestion de data aux emplois liés à la conduite du changement, la digitalisation mondiale créé chaque jour de nombreuses demandes auxquelles peuvent répondre des profils très variés. D’après l’ONISEP, on ne compte pas moins de 80 métiers différents dans le secteur du numérique, avec tous les impacts sur l’éco-système qui en découlent.
Des formations variées.
Pour répondre à ces offres d’emplois qui se multiplient, les profils d’ingénieurs bac +4/bac + 5 sont les nouvelles pépites que recherchent les entreprises. Pour ces étudiants, les salaires sont au rendez-vous et les offres d’emploi bien plus nombreuses que le contingent de diplômés. Pourtant, pas besoin d’être ingénieur pour surfer sur la vague du numérique. Les formations en BTS, DUT, licences ainsi que les filières de l’apprentissage sont également très recherchées par les entreprises. De même, la simplification des outils et l’accès généralisé aux ordinateurs permet à de nombreuses personnes d’entrer ou de revenir dans le monde du travail en tant que concepteurs de site, développeurs d’applications simples ou accompagnateurs de projet numérique. Métiers pour lesquelles d’autres compétences peuvent entrer en jeu que le simple talent informatique.
Ce n’est qu’un début !
L’accroissement de la demande et les projections à court et moyen terme permettent d’envisager une croissance soutenue des métiers du numérique. Les filières de formation doivent d’ailleurs trouver chaque année de nouveaux candidats pour répondre aux demandes. Et ces demandes ont encore de belles perspectives d’évolution : il reste encore des régions en France qui n’ont pas accès au très haut débit et leur équipement progressif générera immanquablement des emplois à pourvoir. Le gouvernement ne s’y trompe pas puisque l’état débloque régulièrement des budgets importants en faveur du numérique, qu’il perçoit comme un vivier d’emplois important et stable.