Créé par Toyota dans les années 70 et mis à la mode au le début des années 90, le Lean management a attiré sur lui toutes les critiques. A la base le principe est simple : supprimer ce qui est inutile, formater les process et réduire les coûts pour accroître la productivité. Se basant sur ces principes, le lean management a rapidement conquis les entreprises françaises en perdant au passage certains de ses principes jusqu’à devenir le symbole d’une production inhumaine, obsédée par le chiffre et centré sur la quantité au mépris de la qualité. Pour comprendre le Lean management, il faut se souvenir qu’il naît, chez Toyota, dans un environnement qui valorise le partage des décisions, la valorisation des individus et la réflexion avant l’action. Autant de principes qui ont disparu des entreprises qui adoptaient le lean management pour ne plus en retenir que l’obsession de l’efficacité et l’augmentation des cadences. Au début des années 2010, le lean management est identifié comme un système à éviter car générateur de conflits et de stress au travail.
Un retour aux sources pour un nouveau départ.
Aujourd’hui le lean management revient aux sources, en replaçant la réflexion avant l’action. Produire plus oui, mais en associant les équipes aux décisions et en partageant la réflexion avec les collaborateurs concernées. Désormais l’optimisation des process ont autant pour but les gains de productivité que le bien-être des équipes. Il ne s’agit plus seulement de travailler plus vite, mais de travailler mieux en préservant la motivation des collaborateurs et leur santé. L’autre grand principe qui permet le retour en grâce du lean management, c’est la prise en compte du capital humain. Aujourd’hui, la sous-utilisation des collaborateurs est enfin perçu comme un gaspillage aussi important que les transports inutiles ou les tâches mal organisées. Cette philosophie permet de replacer l’humain au coeur de la démarche, comme c’était le cas à l’origine dans les usines Toyota.
Le lean management n’est plus la taylorisation 2.0 !
Fini donc (ou presque) les cadences infernales, les flux tendus ou le raccourcissement des délais. Le lean management version 2019 intègre à ces gains de productivité des actions concrètes pour associer chaque collaborateur et lui permettre d’exprimer au mieux son potentiel. L’ouvrier n’est plus perçus comme une machine capable d’accélérer toujours, mais comme une valeur à qui il faut donner les meilleures conditions d’épanouissement. Une volonté qui ouvre les portes des entreprises à un management plus humain, un changement mieux accompagné et des gains quantitatifs qui sont aussi des gains en terme de qualité et de services rendus.
vos objectifs. Le portage salarial sera intéressant pour lancer votre activité « à l’essai » ou répondre à un besoin ponctuel. Si les affaires sont mauvaises, vous pourrez toujours demander le versement de vos indemnités chômage.
La création d’une entreprise individuelle ou d’une EIRL est une bonne solution pour les activités qui démarrent doucement. En effet le régime micro-entreprise permet d’avoir une gestion très simplifiée tout en bénéficiant d’avantages fiscaux si vous êtes éligible à l’ACCRE. La création d’une société unipersonnelle (EURL) est plutôt adaptée lorsque votre activité est devenue prospère car elle permet de vous associer ou de revendre votre entreprise dans un cadre plus favorable.
Dans tous les cas, un rendez-vous avec un expert comptable est utile et peut vous permettre d’éclairer le chemin avant d’y faire le premier pas !